The Kooples veut grandir vite
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Un succès formidable donc ; il faut dire que la fratrie a de qui tenir. Leur parents - le fondateur de l’entreprise de confection Nelson, Tony Marcel Elicha, et son épouse Georgette - sont à l’origine de la marque Comptoir des cotonniers (revendu en 2006 au groupe japonais Fast Retailing qui possède notamment Uniqlo ou encore Princesse Tam-Tam) créée à Toulouse en 1995. Il faut noter que c’est en 1997 que l’enseigne prit son essor grâce à l’intuition de Georgette qui mit en valeur la relation entre une fille et sa mère : une communication publicitaire qui perdure encore aujourd’hui chez The Kooples sauf que la mère et la fille ont été remplacées par des couples (hétéro ou homo) portant les vêtements de la marque. Sur chaque photo est indiquée la maturité du couple. Selon les créateurs, ces couples sont bien réels et n'ont fait l'objet d'aucun casting.
Expansion éclair de la marque et du réseau
Miser sur l’international fit partie intégrante de la stratégie de la marque dès ses débuts. Toute leur stratégie reposa sur l’expansion éclair du réseau «pour atteindre très rapidement une taille critique», précise Alexandre au magazine Capital. Le fonds d'investissement LBO France est entré au capital à hauteur de 20 pour cent dès 2011, afin d'aider la marque à exporter son succès en dehors de France : «Un de nos objectifs était d'accompagner The Kooples à l'international, rappelle au Figaro un responsable du fond d’investissement. Un an après, ils ont réussi à ouvrir 40 points de vente au Royaume-Uni, avec de très bons résultats à Londres comme en province.»
Aux Etats Unis, la marque veut tripler ses points de vente et entrer au Canada. L’Asie est aussi dans leur ligne de mire. D'autres implantations sont en vue: à Hongkong d'ici février 2014, et en Chine d'ici septembre 2014. «D'ici trois ans, nous voulons hisser nos ventes à l'international de 30 pour cent à 50 pour cent du chiffre d'affaires» indiquent les dirigeants qui savent que le marché en France arrive à saturation avec 100 vitrines. Si la marque ne peut plus s’étendre géographiquement dans l’hexagone, elle compte bien néanmoins élargir sa clientèle en proposant davantage de pièces classiques et premium. Fini les ados et les trentenaires, la marque s’adresse désormais à tous les âges. L’âge de la maturité en quelque sorte.