Le deal de Prada avec le fisc italien
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400 millions d’euros en vue de l’extinction de toute contestation
Ce choix patriote n’avait rien d’évident pour Prada qui posséde une dizaine de sociétés holdings réparties entre le Luxembourg et les Pays Bas, parmi lesquelles la Bellatrix Sarl, Ludo, Rige, Mirar et surtout Prada holding BV, un holding néerlandais, entièrement detenu par la société luxembourgeoise Gipafin Sarl et qui contrôle 75 pour cent de Prada group. Prada avait d’ailleurs d’ailleurs choisi Hong Kong pour son introduction en bourse en juillet 2011. Quelles sont les causes de ce revirement ? D’apres « La Republica », cette décision intervient après cinq ans de négociations avec le fisc italien qui s’est engagé à stopper les contestations portant sur les dix dernières années à condition que Prada verse 400 millions d’euros en numéraire.Patrizio Berletti a tenu à souligner l’absence de tout contentieux avec le fisc italien. « Notre décision est un acte de foi sincère envers l’Italie et son avenir » a-t-il déclaré au « Corriere della Sera » du 21 décembre. « L’argent sera prélevé sur les comptes de Prada Holding, la société qui permet à notre famille de gérer les actions et les résultats liés à nos participations, et non sur les comptes de Prada Spa »
Malgré le ralentissement de ses profits, Prada a vu la valeur de son titre doubler en deux ans et demi. Il est passé de 35 à 68 dollars Hong Kong. Cependant, selon certains analystes, le groupe de luxe n’a pas profité du même effet d’entraînement de sa cotation en Bourse que Salvatore Ferragamo, dont le cours a plus que triplé depuis son introduction à Milan.